Mieux protéger les plantations de cacao

AG1-Sray-Service-Providers-GhanaUn prestataire de services de pulvérisation sur une exploitation cacaoyère au Ghana
© CropLife International

Dans le cadre de l'Africa Cocoa Initiative, 50 000 producteurs de cacao bénéficient de conseils phytosanitaires et de services de pulvérisation.

Selon une étude préliminaire menée par la World Cocoa Foundation (WCF) un an après le lancement de son programme quinquennal ‘Africa Cocoa Initiative’ (ACI), plus de 70 % des producteurs de cacao participants au programme ont réussi à augmenter leurs rendements d’environ 45 %. Apprendre aux agriculteurs à mieux répondre aux menaces posées par les ravageurs et les maladies est une des priorités de l’initiative de la WCF dont l’objectif est de doubler la productivité et les revenus de 100 000 producteurs de cacao au Cameroun, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Nigeria. Dans ces pays, les maladies et les ravageurs sont actuellement responsables de la perte de 30 % des récoltes de cacao.

L’accès à des produits phytosanitaires autorisés est un des principaux défis à relever par les exploitations de cacao. L’ACI finance à cette fin la formation de producteurs sélectionnés en qualité de prestataires de services de pulvérisation. Ceux-ci aident l’ensemble de la communauté des producteurs en identifiant les ravageurs, en donnant des conseils pour les combattre et, si nécessaire, en pulvérisant des produits phytosanitaires. En collaboration avec CropLife Africa Middle East, une organisation spécialisée dans les sciences végétales, l’ACI a formé plus de 3 000 de ces prestataires depuis 2013, lesquels ont mis leurs savoirs et compétences au service de 50 000 producteurs de cacao.

Étendre l’approche des SSP à d’autres régions productrices de cacao représente maintenant à la fois un défi et une opportunité pour le programme. Le nombre croissant de projets de certification mis en place par des organisations comme UTZ, Rainforest Alliance et Fairtrade, et l’investissement des ONG pour aider les communautés à bénéficier de ces certifications, sont de bon augure. Le système des SSP concoure aussi à atteindre les exigences des systèmes de certification en matière de normes environnementales, sociales et agricoles. Au Ghana, par exemple, les SSP ont aidé les agriculteurs à respecter les normes de bonnes pratiques agricoles exigées par UTZ pour l’obtention du certificat ‘Sustainable Farm’.

Mike Davison



 
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